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Affichage des articles associés au libellé Chômage

L'enfant du chômeur (3) - Claude Halmos

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Il faut aider les gens qui vivent cet invivable à trouver quand même en eux la force de le supporter. Il en va du présent, mais aussi de l’avenir. Si l’on ne fait rien, ces enfants devenus adultes ne pourront que reproduire la sauvagerie dans laquelle on les a fait grandir, en allant, par exemple, incendier des cabines téléphoniques, des voitures, comme trop nombreux ils le font déjà. Ce qui est grave car, en commettant ces actes, ils découvriront la jouissance qu’il peut y avoir à détruire, une jouissance dont ils auront ensuite le plus grand mal à se détourner, car elle leur donnera l’illusion d’exister, c’est-à-dire d’accéder à un statut de sujet que la société, en leur refusant un travail, une identité sociale, leur aura toujours refusé. Le premier pas à faire, c’est de reconnaître leurs souffrances, celles de leurs familles et l’injustice de ces souffrances.

Cri de pauvre : Moi, peuple chômeur - Entendu par un bénévole

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Quand je n'ai plus de travail, je ne consomme plus. Quand je ne consomme plus, Ceux qui travaillent encore, ceux qui monnaient leurs service, ceux qui louent leur logement, ceux qui inventent leurs gadgets et ceux qui leur font de la pub, etc. etc. etc. le font pour rien puisque leur production va au rebut ! Alors, eux aussi ne sont plus payés, licencient à tour de bras, font faillite, ne paient plus leurs fournisseurs, qui eux aussi licencient, font faillite, etc. C'est le cercle infernal ! Et tout ce monde là vient vite rejoindre le grand bataillon des "non-consommateurs"... Alors, vous, qui êtes nantis, pas forcément riches, mais seulement nantis, vous qui avez un revenu décent, un logement, du confort, chaud l'hiver... Si vous acceptez de partager un petit peu votre travail, votre temps, votre bien, vos sacro-saints "avantages acquis" pour remettre sur les rails tous les exclus du système... Alors, vu le nombre, ...

Cri de pauvre : L'enfant du chômeur (1) - Claude Halmos

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  Le chômage est violence et ses ravages psychologiques meurtrissent à la fois les adultes concernés et les familles : L’enfant construit en effet son image en s’appuyant sur celle de ses parents. C’est terrible d’avoir un père ou une mère dévalorisés par la société. Ces situations se compliquent d’un sentiment de culpabilité mutuelle : Sur le plan des achats quotidiens, les parents se sentent coupables de dire "non" aux enfants en permanence. Les enfants se sentent coupables de mettre leurs parents dans l’embarras ou de les voir se priver pour eux. Mais ils peuvent également en jouer, ce qui est tout aussi dramatique.

Texte : Obésité - Jean-Michel Djian

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Chaque fois que quelque chose va mal, c'est quand cette chose est trop grosse. Au 21e siècle, les multinationales sont trop grosses, donc inhumaines. Les adolescents souffrent de surpoids, donc sont malheureux et en mauvaise santé. Les administrations sont obèses, donc trop éloignées des gens… Les villes, les mégapoles sont tentaculaires, donc mortifères pour l'homme (par la désertification de la campagne nourricière entre autre). Les richesses de certains sont trop énormes, donc créent la misère partout ailleurs. Les gains financiers sont trop gros, donc les gains productifs sont au plus bas et le chômage s'intensifie. L'automatisation est au plus haut, donc le chômage est endémique et la vie quotidienne est inhumaine. D'autres exemples  ?  (Lu dans Ouest-france)

Prière – Béatitude pour temps de chômage – Rafael Torija

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Bienheureux ceux qui s’appauvrissent pour investir et créer des emplois, car ils accumulent des richesses dans le Royaume éternel. Bienheureux ceux qui renoncent à cumuler les emplois qui ne leur sont pas nécessaires pour vivre dignement, car ils ont une place assurée dans le Royaume. Bienheureux les fonctionnaires publics qui travaillent comme s’ils s’occupaient de leurs propres affaires, qui facilitent les démarchent et étudient sérieusement les problèmes, leur travail sera considéré comme sacré. Bienheureux les ouvriers et les employés qui préfèrent la création de postes de travail pour tous, plutôt que d’accumuler des heures supplémentaires et des primes pour eux -mêmes, parce qu’ils savent où est leur vrai trésor. Bienheureux les hommes politiques et syndicaux qui s’attachent à trouver des solutions réalistes au chômage par-dessus les stratégies et les intérêts partisans parce qu’ils accélèrent la venue du Royaume. Bienheureux serons-nous tous, quand n...

Texte : La paille et la poutre - d'après Michel Duthoit

Le taux de chômage ne cesse d'afficher de nouveaux records. "C'est la faute à l'Etat, la faute aux patrons, la faute à l'Europe... C'est la faute aux autres, mais surtout pas ma faute à moi !" Et c'est au final, dix millions de paires de bras et autant de cerveaux inemployés qui entrent dans la précarité... Et bien plus hélas, de vies, de couples, de familles en panne, sinon brisées. D'un côté l'Etat veut relancer l'activité, De l'autre, les syndicats patronaux, libéraux, salariés, etc. montent au créneau pour défendre leurs privilégiés : privilégiés de revenus, d'emplois, de pré carrés, de conditions de travail, d'intérêts acquis... Mais trop de négociations collectives ne se limitent qu'à favoriser les "insiders" par rapport aux "outsiders". Qui s'occupera alors de tous les laissés pour compte, les "fin de droit", les trop vieux, les trop jeunes, trop ceci, pas assez cela...

Cri de pauvre : L'enfant du chômeur (2) - Claude Halmos

Des millions de chômeurs aujourd'hui ne peuvent pas positiver leur vie parce qu’elle n’est pas "positivable". Prétendre positiver une situation n’a aucun sens. Quand un enfant n’a pour tout goûter qu’une tartine de pain sans beurre ni confiture, quel sens cela peut-il avoir de lui demander de chercher le meilleur côté de sa tartine ? C'est absurde, violent et, de plus, culpabilisant. Un enfant sur cinq vit aujourd'hui, en France, sous le seuil de pauvreté. Que vont-ils devenir ? On ne peut pas positiver ça !

Vidéo 3 mn : Chômage au fond de la vallée - Chanson Plus bifluorée

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L'histoire chantée de Séraphin De Droit...

Cri de pauvre : Fin de droit ! - Philippe Pichon

En 2010, un million de personnes ont cessé d'être indemnisés par l'assurance chômage. Une sortie du système souvent synonyme de découragement et d'exclusion. "Fin de droit" : cette expression stigmatisante résonne comme la "fin des droit à dire, à être entendu, à exiger, à espérer" ; elle est malheureusement tombée dans le langage usuel des institutions.         ______________________         Imaginez-vous :            un million de chômeurs, en 2010,           ne touchent plus aucune indemnisation,            soit : 0 € par mois, pour vivre !!!           Et combien de chômeurs en plus depuis cette date ?