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Affichage des articles associés au libellé Compassion

La mort d'un enfant - Roland Giraud

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- Credit Image Creative commons - J'ai connu la détresse. Parce qu'un enfant, c'est la chair de sa chair. Perdre un enfant, c'est le grand malheur par excellence. Car c'est une chose qui n'est pas naturelle. ... Les moyens de m'en sortir ? ... On continue à vivre, à travailler. On peut vivre blessé ! Même si, dans mon cas, beaucoup de gens se sont mis à changer de trottoir. De très bons copains m'évitaient, et m'évitent encore, parce qu'ils ne savent pas quoi dire. Que dire au copain qui change de trottoir neuf ans après la mort de Géraldine ? j'ai envie de lui dire : "si cela t'était arrivé à toi, je t'aurais appelé." Je ne vois pas pourquoi on s'appelle quand ça va bien, et pas quand ça va mal. Quand ça allait bien, j'avais des dizaines de copains. La compassion, c'est demander à l'autre : "Y a-t-il quelque chose que je peux faire pour toi ?" Oui, je pense que l'on ...

Le don de soi - Dalaï Lama

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Lorsque nous donnons, nous répondons aux besoins des plus défavorisés ; ce faisant, nous contribuons à diminuer leurs souffrances, autant qu'il nous est possible. Leur mieux-être nous procure un sentiment de satisfaction et une joie immense. Et c'est cette joie qui, en générant paix et sérénité, participe à nous rendre et à les rendre plus heureux. Notre bonheur est étroitement associé à celui des autres. Imaginez, éprouvez, visualisez ce que représente une personne qui souffre. Analysez les raisons de sa souffrance. Essayez d'établir un lien avec cette personne. Comprenez que ses capacités à souffrir sont semblables aux vôtres. Que son désir de se libérer de cette émotion est identique au vôtre. Des lors vous choisirez de l'aider, vous en aurez envie, afin qu'elle ne subisse plus cette détresse. La compassion et l'amour qui résulte de cette décision se déploieront alors dans votre esprit. Vous pourrez ensuite les vivre dans vos vies quotidiennes.

Si tu prends soin de moi - Hubert Renard

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  Si tu espères en moi, même quand je doute, Si pour m’accompagner, tu modifies ta route, Si tu comprends sans mot mes peurs et mes soucis, Si le geste convient et aussi la tendresse, Si, avec moi, silencieusement, tu pries, Le soleil de ta présence Réchauffera mon corps endolori. Comme le grain de blé tombé en terre Devient herbe nouvelle au sortir de l’hiver, Je comprendrai alors, qu’avec moi, tu choisis la vie.

Le malheur des autres - Bernard Kouchner

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  Reconnaître le malheur des autres, comprendre les processus d'exclusion, ce n'est pas seulement accepter de partager une émotion intime, c'est aussi affirmer que nous sommes tous responsables devant cette humaine barbarie.

Texte : Avec les doigts du cœur - Robert Riber

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Quand la souffrance touche le corps, C'est le cœur qui est le plus touché. Quand la douleur blesse le corps, C'est le cœur qui est le plus blessé. Quand la lèpre défigure un corps, C'est toujours le corps qui est défiguré. Aujourd'hui, sur nos routes d'hommes, Ils sont légion les lépreux du monde. Mais, il suffit de si peu de chose, Rien ou presque rien, tu sais... Si tu veux relever ton frère, Touche-le avec les doigts du cœur Et son visage s'illuminera. Touche-le avec les mots du cœur, Même s'il est abattu. Tu verras, il se lèvera. - Photo : Chien triste - 

Compassion d'enfant - Anonyme

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  Un vieux monsieur, voisin d'un petit garçon de 5 ans, venait de perdre sa femme. Lorsque le garçonnet vit le vieil homme pleurer dans la cour, il s'approcha de lui, s'assit sur ses genoux et resta là sans bouger. Lorsque sa mère demanda à son fils ce qu'il avait dit au voisin pour le consoler, l'enfant répondit : " Rien, je l'ai seulement aidé à pleurer."

Pour tous les pauvres du monde - Raoul Follereau

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  Seigneur, apprenez-nous à ne plus n'aimer que nous-mêmes, à ne plus nous contenter d’aimer les nôtres. Apprenez-nous à ne penser qu’aux autres et d’abord à aimer ceux qui ne sont pas aimés. Faites-nous mal avec la souffrance des autres. Seigneur, donnez-nous la grâce de réaliser qu’à chaque minute de notre vie, de notre vie heureuse et par Vous protégée, il y a des millions d’êtres humains, nos fils, nos frères, qui meurent de faim, qui meurent de froid, et qui n’ont pas mérité de mourir de froid. Seigneur, ayez pitié de tous les pauvres du monde, pardonnez-nous de les avoir trop longtemps, par peur honteuse, abandonnés. Seigneur, ne permettez plus que nous soyons heureux tout seuls, donnez-nous l’angoisse de la misère universelle et délivrez-nous de nous-mêmes si telle est Votre volonté. Amen.

Il y a toujours... - Anonyme

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  Il y a toujours : une part de vérité quand on me dit : "je plaisante !" une part de sentiments dans : "ce n'est rien !" une part de douleur dans : "je vais bien !" une part de blessure dans : "ce n'est pas un problème !" une part d'amertume dans : "ne t'inquiète pas pour moi !" et beaucoup de mots à décrypter dans chaque silence...

Charité ou solidarité ? - Pierre Goursat

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La charité ce n’est pas du volontarisme, ce n’est pas de l’activisme, ce n’est pas aller aux pauvres, aller s’occuper des pauvres, aller s’occuper des malades. C’est vraiment avoir le cœur ému de compassion. Et ce cœur ému de compassion, c’est un don, un charisme. Ce n’est pas nous qui le fabriquons, c’est le Seigneur qui nous le donne parce qu’il est touché de voir que nous nous occupons des pauvres, que nous nous occupons de ceux qui souffrent et qui sont les plus proches de son Cœur.

Citation : Un agonisant - Jean Rodhain

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  Un agonisant d'aujourd'hui, même soigné gratuitement, reste un agonisant, avec ses longues heures de débat devant la mort et le jugement. Il agonise exactement comme le mourant du XVIIe ou du IIIe siècle. Il s'agit de l'aimer et de l'entourer comme autrefois. Il n'y a rien de changé. ______________________ Photo : "Mort de Léonard de Vinci" de François-Guillaume Ménageot (1744-1816)

Souffrance - Henri Grouès

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Avoir souffert rend tellement plus perméable à la souffrance des autres. _____________________

Prière : Dis-moi, Dieu - Anonyme

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"Dis-moi, Dieu, Tu dors ? Réveille-toi ! Le monde a besoin de toi... Là-bas un enfant est mort, Là-bas c'est la guerre, Là-bas on a faim, Là-bas on jette en prison de pauvres bougres innocents, Là-bas, là-bas... Dis, mon Dieu, tu dors ? Hein, quoi, qu'est-ce que tu dis ? - Non, je ne dors pas car C’est moi qu’on assassine sous les bombes ! C'est moi qui hurle, la faim au ventre ! C'est moi qu’on jette en prison ! C'est moi... - Alors, mon Dieu, dis-moi, c'est donc moi qui dors ? Alors, réveille-moi s’il te plaît !"

Si tu veux éviter - François d'Assise

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Si tu veux éviter la peur, donne-toi à l’amour. Si tu veux éviter l’ignorance, recherche la sagesse. Si tu veux éviter la colère, cultive la patience. Si tu veux éviter le trouble, sois humble. Si tu veux éviter le désir de posséder, laisse-toi appauvrir. Si tu veux éviter l’avarice, sois joyeux. Si tu veux éviter les préoccupations mauvaises, cherche la paix intérieure. Si tu veux éviter l’errance de l’esprit, aime la méditation. Si tu veux éviter la dureté du cœur, découvre la miséricorde.
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C’est Noël chaque fois qu’on essuie une larme dans les yeux d’un enfant C’est Noël chaque fois qu’on dépose les armes, chaque fois qu’on s’entend C’est Noël chaque fois qu’on arrête une guerre et qu’on ouvre ses mains C’est Noël chaque fois qu’on force la misère à reculer plus loin C’est Noël quand nos cœurs, oubliant les offenses sont vraiment fraternels C’est Noël quand, enfin se lève l’espérance d’un amour plus réel C’est Noël quand, soudain, se taisent les mensonges faisant place au bonheur Et qu’au fond de nos vies la souffrance qui ronge trouve un peu de douceur C’est Noël dans les yeux du pauvre qu’on visite sur son lit d’hôpital C’est Noël dans le cœur de tous ceux qu’on invite pour un bonheur normal C’est Noël dans les mains de celui qui partage aujourd’hui, notre pain C’est Noël quand le gueux oublie tous les outrages et ne sent plus sa faim C’est Noël sur la Terre chaque jour Car Noël, c’est l’Amour

Moins penser à moi - Jean Rodhain

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J'ai trouvé la joie du jour où j'ai moins pensé à moi. Mes soucis sont mon huis-clos. Je tourne en rond dans la prison de mes ennuis personnels. Une visite par semaine à un jeune handicapé physique Une visite par mois à la prison... J'apprends le courage des autres. Ils ont ouvert des fenêtres dans mes mesquines murailles. Le soleil est entré !

Conte : Les yeux de l'âme - Anonyme

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Deux hommes, tous les deux gravement malades, occupaient ma même chambre d'hôpital. L'un d'eux devait s'asseoir dans son lit pendant une heure chaque après-midi, afin de mieux respirer. Son lit était à côté de la seule fenêtre de la chambre. L'autre devait passer ses journées couché sur le dos. Les deux compagnons d'infortune se parlaient pendant les heures. Ils parlaient de leurs épouses et familles, décrivaient leur maison, leur travail, leur participation dans le service militaire et les endroits où ils avaient été en vacances. Et chaque après-midi, quand l'homme dans le lit près de la fenêtre pouvait s'asseoir, il passait le temps à décrire à son compagnon de chambre tout ce qu'il voyait dehors. L'homme dans l'autre lit commença à vivre pour ces périodes d'une heure où son monde était élargi et égayé par toutes les activités et les couleurs du monde extérieur : De la chambre, la vue donnait sur un parc avec un beau lac. Les canar...

Texte : Le cocon du papillon - Anonyme

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Un jour, apparut un petit trou dans un cocon. Un homme, qui passait par hasard, s’arrêta des heures à observer le papillon, qui s’efforçait de sortir par ce tout petit trou. Après un long moment, le papillon semblait avoir abandonné, et le trou était toujours aussi petit. Alors l’homme décida d’aider le papillon : il prit un canif et ouvrit le cocon. Le papillon sortit aussitôt. Mais son corps était maigre et engourdi ; ses ailes étaient peu développées et bougeaient à peine. L’homme continua à observer, pensant que, d’un moment à l’autre les ailes du papillon s’ouvriraient et seraient capables de supporter son corps pour qu’il prenne son envol. Il n’en fut rien ! Le papillon passa le reste de son existence à se traîner par terre avec son maigre corps et ses ailes rabougries. Jamais il ne put voler. Ce que l’homme, avec son geste de gentillesse et son intention d’aider ne comprenait pas, c’est que le passage par le trou étroit du cocon était l’effort nécessaire...

Citation : Solitude - Martin Gray

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Il n’est pire solitude que celle qui naît de l’indifférence des autres. Alors, pourquoi ne pas tendre la main à celui qui est seul ? ________________

Prière : Dieu seul peut... - Guy Gilbert

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Dieu seul peut créer, mais tu peux valoriser ce qu'il a créé, Dieu seul peut donner la vie, mais tu peux la transmettre et la respecter. Dieu seul peut donner la santé, mais tu peux orienter, guider, soigner. Dieu seul peut donner la Foi, mais tu peux donner ton témoignage. Dieu seul peut infuser l'Espérance, mais tu peux rendre la confiance à ton frère. Dieu seul peut donner l'Amour, mais toi tu peux apprendre à l'autre à aimer. Dieu seul peut donner la joie, mais tu peux sourire à tous. Dieu seul peut donner la force, mais toi tu peux soutenir un découragé. Dieu seul est le chemin, mais tu peux l'indiquer aux autres. Dieu seul est la lumière, mais tu peux la faire briller aux yeux des autres. Dieu seul est la vie, mais tu peux rendre aux autres le désir de vivre. Dieu seul peut faire des miracles, mais tu peux être celui qui apporte les cinq pains et les deux poissons. Dieu seul pourra faire ce qui paraît impossible, mais tu pourras...

Texte : Compassion - Jean Vanier

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Si souvent je ne m'’intéresse à quelqu’un que lorsque je sens que je peux lui faire du bien et avoir ainsi le sentiment d’être quelqu’un de bien. A travers lui, c’est moi que j’aime, c’est une image de moi-même que je recherche. Mais si la personne commence à me déranger, à me mettre en cause, alors je mets des barrières pour me protéger. C’est facile d’aimer quelqu’un quand cela m’arrange ou parce que cela me donne le sentiment d’être utile de réussir. Aimer c’est autre chose, c’est être assez dépouiller  de moi-même pour que mon cœur puisse battre au rythme du cœur de l’autre que sa souffrance devienne ma souffrance. C’est compatir.