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Affichage des articles associés au libellé Providence

Le bonheur est insouciant - Bertrand Vergely

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Le bonheur est insouciant. Comment pourrait-il en être autrement ? Quand on est heureux, on ne pense à rien. Ou bien on n'est pas heureux et on ne le sera jamais. L'état heureux ne supporte pas le moindre recul ni le moindre partage avec quoi que ce soit. Pour tout donner, il exige que l'on donne tout, le bonheur résidant dans ce don. Divin oubli de soi. Difficile au demeurant. Car il signifie que pour être heureux il faut l'être deux fois, voire trois. Il faut d'abord savoir être heureux en accueillant le bonheur que la vie donne. Il faut également savoir aussi s'abandonner à ce bonheur en s'y livrant totalement. Ce qui est du grand art. La sagesse orientale s'y emploie en enseignant à lâcher prise. La mystique d'Occident parle, elle d'abandon. Dans tous les cas, la leçon est belle. ... Toutefois, si le bonheur est insouciant, tout ce qui est insouciant n'est pas forcément heureux. Il existe une fausse manière de se d...

Quelle chance tu as ! - LaoTseu

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Il était une fois un modeste paysan de la vieille Chine. Il était veuf et n'avait qu'un fils. Un jour, son cheval disparut. Tous ses voisins le plaignirent, en disant qu'une bien triste chose était arrivée. "Peut-être que oui, peut-être que non", répondit-il. Trois jours plus tard, son cheval revint, accompagné de trois chevaux sauvages. Les voisins l'envièrent et lui affirmèrent "quelle chance tu as !" à quoi il répondit "Peut-être que oui, peut-être que non". Son fils tenta de monter l'un des chevaux sauvages, tomba et se cassa une jambe. Les voisins dirent "quelle guigne !" "Peut-être que oui, peut-être que non" répondit une nouvelle fois le paysan. Trois jours plus tard, les huissiers de l'empereur vinrent chercher tous les jeunes hommes valides pour les enrôler dans l'armée. Le fils du paysan ne fut pas enrôlé. "Quelle chance tu as !" déclarèrent les voisins au vieux ...

La providence divine - Didier Berthet

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  Songer à l'avenir, ce n'est pas nous en préoccuper, c'est le construire à partir de notre présence au présent...  Ne pas s'appuyer [ uniquement ] sur des revenus assuré mais sur la providence divine.  Ainsi l’Église, lorsqu'elle se réforme, se renouvelle, s'en remet toujours davantage à Dieu conformément à l'Évangile du Christ et non pas à sa propre puissance, à ses moyens, à ses sécurités, à son savoir-faire.  S'en remettre à la Providence de Dieu est pour nous fondamental. C'est le chemin de la vraie liberté et du vrai service du Royaume.   

Texte : Les petits pas - Pascale Harfouche Chedid

Pour monter la côte, on me dit : « Vas-y par petits pas ! » Mais je fais de grands pas…  et je perds le rythme. « Par petits pas ! »  Je recommence à marcher. Cela me met plus à l’aise. Mais le problème des petits pas, quand on a de petits pieds, C’est qu’on se trouve à la dernière place. Ce n’est pas grave, je veux escalader cette montagne … Pentes et descentes se succèdent.  Ce n’est pas agréable ! Beaucoup de cailloux,  plein de ronces,  de lézards peureux, De sauterelles hyperactives... Et voilà que, soudain, Je vois une petite fleur, minuscule,  comme je n’en ai jamais vu. Je m’arrête, étonnée !  Bizarrement, elle me donne un peut plus de force.  Mes petits pas franchissent le dernier obstacle. J’atteins le sommet de la montagne. Une sensation de libération de la peur qui me disait : « tu ne vas pas pouvoir le faire »,  fait éclater la joie en moi et me fait oublier la fatigue d...

Texte : Quand rien ne va plus - Michel SDF

Souvent, tout semble s'effondrer, la charge devient trop lourde à porter, la « bête humaine » refuse d'avancer. Dans ces moment-là, une énergie inespérée, une idée qui s'impose, une force accordée, un prêtre offrant gîte, couvert et soutien, un ami rencontré à cet instant précis, panse ma plaie et rend à nouveau la vie supportable… Est-ce là le pur hasard ? Je ne le crois pas. Je ne suis pas croyant au sens habituel du terme mais je sens l'empreinte d'un autre.

Cri de pauvre : Regarde-moi comme une chance - Jeanne Signard

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- Photo "Marc" de Gino Carrier - Regardes-moi comme une chance ! ... Je ne te demande pas d’énumérer des chances extérieures que j’ai et que je ne vois pas. Je te demande simplement de regarder avec amour ma personne toute entière. Alors, tout au fond de moi, tu verras briller ma chance. Elle est si petite, ma chance, comme la « petite espérance », visible seulement au regard de l’amour. Entends mon désir ? Quand je te parle de mes difficultés, de mes échecs, de mes révoltes, de mes erreurs, de mes promesses non tenues, entends-tu, tout au fond de moi la voix discrète de mon désir ? Mon désir de m’en sortir, d’être meilleur. Mon désir c’est un peu moi aussi ! Mais il est si fragile, mon désir ! Il n’a pas encore fait ses preuves. Pour qu’il grandisse, il a besoin que tu le regardes comme une chance. Fais-moi confiance ? Je sais qu’en me faisant confiance tu prends un risque. Je n’ai aucune certitude, aucune preuve que mon désir deviendra un jo...