Il disait : « Heureux, vous, les hommes verdoyants, vous fertilisez la terre ». Il disait : « Quelle chance les amoureux ! Vos cœurs de braise réchauffent le cœur des hommes ». Il disait encore : « Merveille, vous les résistants, vous les artistes et vous les acrobates, vous pour qui la foi ne tient qu’à un fil : vous encouragez notre traversée ». Il disait : « Heureux vous, les vieillards sereins, vous apaisez le monde ». Il disait : « Quelle chance les enfants au cœur léger, vous réjouissez la maison ». Il disait encore : « Merveille, vous les sculpteurs de paix, vous les tendres, vous les doux, vous les têtus de la douceur, vous faites reculer l’intégrisme ». Il disait : « Heureux, vous, les saltimbanques et les poètes ! Vos paroles et vos rires vont nous donner des ailes ». Il disait : « Quelle chance les allumeurs de réverbères, vous éclairez notre actualité ». Il disait encore : « Merveille, vous les transparents, vous les ouverts, ...