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Affichage des articles associés au libellé Consommation

La dictature parfaite - Aldous Huxley

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La dictature parfaite serait une dictature qui a les apparences de la démocratie, une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s'évader. Un système d'esclavage où, grâce à la consommation et au divertissement, les esclaves auraient l'amour de leur servitude - écrit en 1932 -

Le droit d'être enfant - Philippe Simon

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  Et si on décidait de relâcher la pression sur nos enfants ? L'école maternelle n'est pas le lieu des compétitions. Un enfant un peu turbulent, un peu coquin, n'est pas un futur voyou. Au cours préparatoire, l'enfant qui lit moins vite n'est pas condamné à l'échec scolaire. Un enfant de 6e a encore le droit de jouer avec ses poupées ou ses voitures. De grâce, sauvons l'enfance de nos enfants. Laissons-les grandir à leur rythme. Protégeons-les des agressions de la société de consommation, des classements divers et variés, des discours défaitistes... L'enfant du XXIe siècle reste un enfant avec ses besoins de jeu, de temps passé avec ses parents, de rêverie, de découverte, d'enthousiasme...

Société de consommation - Hannah Arendt

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La société de masse est peut-être encore plus sérieuse, non en raison des masses elles-mêmes, mais parce que cette société est essentiellement une société de consommateurs, où le temps du loisir ne sert plus à se perfectionner ou à acquérir une meilleure position sociale, mais à consommer de plus en plus, à se divertir de plus en plus (...) Croire qu'une telle société deviendra plus "cultivée" avec le temps et le travail de l'éducation, est, je crois, une erreur fatale (...) l'attitude de la consommation, implique la ruine de tout ce à quoi elle touche.    

Cri de pauvre : Moi, peuple chômeur - Entendu par un bénévole

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Quand je n'ai plus de travail, je ne consomme plus. Quand je ne consomme plus, Ceux qui travaillent encore, ceux qui monnaient leurs service, ceux qui louent leur logement, ceux qui inventent leurs gadgets et ceux qui leur font de la pub, etc. etc. etc. le font pour rien puisque leur production va au rebut ! Alors, eux aussi ne sont plus payés, licencient à tour de bras, font faillite, ne paient plus leurs fournisseurs, qui eux aussi licencient, font faillite, etc. C'est le cercle infernal ! Et tout ce monde là vient vite rejoindre le grand bataillon des "non-consommateurs"... Alors, vous, qui êtes nantis, pas forcément riches, mais seulement nantis, vous qui avez un revenu décent, un logement, du confort, chaud l'hiver... Si vous acceptez de partager un petit peu votre travail, votre temps, votre bien, vos sacro-saints "avantages acquis" pour remettre sur les rails tous les exclus du système... Alors, vu le nombre, ...

Autres paradoxes – Bob Morrehead

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Le paradoxe de notre temps est que Nous avons trop, nous fumons trop, nous nous dépensons inconsidérément, nous rions trop peu, conduisons trop vite, nous nous mettons trop en colère, nous nous levons trop tard et fatigués, nous pensons trop peu, regardons trop la telé et méditons trop rarement. Nous avons multiplié nos possessions mais réduit nos valeurs. Nous parlons trop, aimons trop rarement et haïssons trop souvent. Nous avons appris comment gagner notre vie mais pas la vie. Nous avons ajouté des années à la vie, mais pas de la vie aux années...

La fenêtre de la vie - François Gervais

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Si tu regardes la vie comme une compétition, chacune de tes défaites t'apportera une douloureuse déception. Si tu regardes la vie en écoutant ce que les autres disent de toi, tu n'entendras plus les secrets de tes talents. Si tu regardes la vie comme la couleur de tes cheveux ou de ta peau, tu seras triste quand le ciel sera gris. Si tu regardes la vie comme une popularité à conquérir, tu sentiras l'ennui et le vide quand tu te trouveras face à toi-même. Ne regarde pas la vie comme un compte en banque à garnir, une promotion à gagner, une maison à payer, une auto à réparer, des vêtements à acheter. Ne perds pas ta vie à la consommer : elle n'a pas de prix quand tu sais la goûter. Conserve toujours une belle image de toi-même, car c'est la fenêtre à travers laquelle tu vois vraiment la vie. Elle te paraîtra toujours merveilleuse si elle est teintée par la confiance en tes forces, par les relations significatives tissées de la qualité de t...

Sous et sur-développement – Karol Vojtyla

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Une constatation déconcertante de la période la plus récente devrait être hautement instructive : à côté des misères du sous-développement qui ne peuvent être tolérées, nous nous trouvons devant une sorte de sur-développement, également inadmissible parce que, comme le premier, il est contraire au bien et au bonheur authentiques. En effet, ce surdéveloppement, qui consiste dans la disponibilité excessive de toutes sortes de biens matériels pour certaines couches de la société, rend facilement les hommes esclaves de la «possession» et de la jouissance immédiate, sans autre horizon que la multiplication des choses ou le remplacement continuel de celles que l'on possède déjà par d'autres encore plus perfectionnées. C'est ce qu'on appelle la civilisation de «consommation», qui comporte tant de «déchets» et de «rebuts». ... Nous touchons tous de la main les tristes effets de cette soumission aveugle à la pure consommation : d'abord une forme de mat...

Solitude - Antoine de Saint-Exupéry

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  Les hommes n'ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n'existe point de marchands d'amis, les hommes n'ont plus d'amis.  

Nos désirs profonds - d'après Olivier de Germay

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Le désir profond des personnes est d'aimer car nous sommes faits pour l'amour divin puisque nous avons été créés à l'image de Dieu.  En effet, il y a, dans le fond du cœur de toute personne humaine sans exception, comme une soif de d'absolu, un désir d'aimer comme Dieu aime, car nous avons été créés pour cet amour absolu, vrai, fort, divin, éternel... Mais aujourd'hui, malheureusement, on se contente trop souvent d'un petit amour au rabais, sous conditions, monnayable... Et il reste en nous comme une nostalgie, comme une trace de l'amour d'avant le péché originel pour lequel nous avons été créés.  Cette source intarissable est obstruée par la société de consommation ;  elle ne sait fabriquer que des consommateurs ! Elle nous contraint de rester à la superficie de nous-mêmes ; elle nous empêche d'accéder à notre intériorité ; elle nous maintient constamment dans une sorte de "dictature du bruit" * d'où l'on ne peut s'extraire...

Citation : Enfance endormie - Pierre Rabhi

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- Photo "Sédentarité des enfants" de Catherine Delahaye - On voit s'ériger des générations d'enfants qui, faute d'un éveil à la vie, sont réduits à n'être que des consommateurs insatiables, blasés et tristes. ___________________________

Citation : Vous avez dit "besoin" ? - Charles Ferdinand Ramuz

Dites-nous ce dont vous avez besoin ! Nous vous dirons comment vous en passer ! ____________________

Prière : S’il ne naît pas en toi… - Guy Gilbert

Si l’enfant-Dieu ne naît pas en toi, alors gueuletonne, bois jusqu'à plus soif. Noël ne sera qu’une fête conviviale dont tu auras manqué le mystère. S’il ne naît pas en toi… tu laisseras agir tes gosses au gré de leurs instincts et tu les aideras à grandir dans toutes les disciplines sauf l’essentiel. S’il ne naît pas en toi… tes mômes ne sauront jamais le sens à donner à leur vie. Le mystère de l’arrivée sur terre d’un Bébé venu nous dire que seul l’amour compte donne une puissance vitale qui transforme et dynamise une existence. S’il ne naît pas en toi… alors tu vas surgâter tes gosses en refusant de les faire communier à la misère des milliers de jeunes de leur âge qui vivent des calvaires atroces, en Afrique et partout dans le monde. S’il ne naît pas en toi… la religion que tu véhicules à travers ta phrase rituelle : "je suis croyant, pas pratiquant" ne sera qu’un paravent religieux dérisoire qui te privera d’une force incalculable. S’il ...

Texte : Changement de société ? - Pape François

Notre humanité vit en ce moment un tournant de son histoire, par les progrès enregistrés en divers domaines. Il faut faire l’éloge des acquis positifs qui contribuent au bien-être authentique de l’humanité. Toutefois, la plupart des hommes et des femmes de notre temps continuent de vivre dans une précarité quotidienne aux conséquences funestes : la peur et la désespérance saisissent les cœurs de nombreuses personnes même dans les pays dits riches ; la joie de vivre s’amenuise ; l’indécence et la violence prennent de l’ampleur ; et la pauvreté devient plus criante. Il faut lutter pour vivre, et pour vivre souvent indignement. L’une des causes de la crise financière  se trouve dans le rapport que nous entretenons avec l’argent, et dans notre acceptation de son empire sur nos êtres et nos sociétés. L’origine première de cette situation vient d’une profonde crise anthropologique : la négation de la primauté de l’homme ! On s’est créé...