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Message du jour

Cinq recettes pour s'empoisonner la vie - d'après Taibi Kahler

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  Voici cinq recettes simples pour s'empoisonner la vie :  - "Dépêche-toi !" Tout ce qu'on fait calmement ne peut pas être important. Il faut se précipiter pour se sentir justifié. Attendons la dernière minute pour agir... au prix d'un stress dont on se plaint toujours à voix haute. - "Sois parfait !" Encore un détail à mettre au point... et un autre... et encore... ce dernier... Perdre son temps à ranger, raffiner, contrôler, garantir. C'est si difficile de s'arrêter :on va peut-être manquer de l'ultime information capitale... Perfectionnisme outrancier, caus de tous les retards, impossible alors de prendre du recul. - "Fais-moi plaisir !" Dire souvent "oui" quand on pense "non", et se retrouve embarqué dans une vraie galère. Eviter d'annoncer une difficulté et laisser en souffrance une situation qui se détériore. Ne pas oser pas afficher ni ses objectifs ni ses intentions. Confronté aux engagements

Science et questionnement - Honoré de Balzac

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La clef de toutes les sciences est sans contredit le point d'interrogation ; nous devons la plupart des grandes découvertes à la question du "Comment ?" Mais la sagesse dans la vie consiste peut-être à se demander, à tout propos "Pourquoi ?"

Texte : Vivre avec soi-même - Etty Hillesum

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Il faut apprendre à vivre avec soi-même comme avec une foule de gens. On découvre alors en soi tous les bons et les mauvais côtés de l'humanité. Il faut d'abord apprendre à se pardonner ses défauts si l'on veut pardonner aux autres. C'est peut-être l'un des apprentissages les plus difficiles pour un être humain, que celui du pardon de ses propres erreurs, de ses propres fautes. La condition première en est de pouvoir accepter, et accepter généreusement, le fait même de commettre des fautes et des erreurs.

Le don de soi - Dalaï Lama

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Lorsque nous donnons, nous répondons aux besoins des plus défavorisés ; ce faisant, nous contribuons à diminuer leurs souffrances, autant qu'il nous est possible. Leur mieux-être nous procure un sentiment de satisfaction et une joie immense. Et c'est cette joie qui, en générant paix et sérénité, participe à nous rendre et à les rendre plus heureux. Notre bonheur est étroitement associé à celui des autres. Imaginez, éprouvez, visualisez ce que représente une personne qui souffre. Analysez les raisons de sa souffrance. Essayez d'établir un lien avec cette personne. Comprenez que ses capacités à souffrir sont semblables aux vôtres. Que son désir de se libérer de cette émotion est identique au vôtre. Des lors vous choisirez de l'aider, vous en aurez envie, afin qu'elle ne subisse plus cette détresse. La compassion et l'amour qui résulte de cette décision se déploieront alors dans votre esprit. Vous pourrez ensuite les vivre dans vos vies quotidiennes.

Texte : Les mains fertiles - Xavier Grall

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Eh bien, oui, j'admire ceux qui savent travailler de leurs mains ! En cela, les jeunes compagnons qui restaurent ma demeure de Botzulan me donnent une leçon de dignité et d'intelligence. Il faut bien que notre système d'éducation soit des plus suspects, qui divise les êtres en manuels et en intellectuels. C'est une ségrégation absurde et injuste. Ils connaissent le bois, la chaux, le ciment. Ils portent en eux les vestiges d'une civilisation rurale qui sut créer de la beauté à partir de la nécessité, voire de la pénurie... Le beau est le fils de l'utile. Et c'est pourquoi le luxe est très souvent père de la laideur et du mauvais goût. Quel poème est jamais né dans le coeur de l'homme qui n'était issu de sa douleur, de son inquiétude, de son déchirement ? J'aurais aimé avoir cette science-là. Mes pauvres mains sont ignorantes, claires et sans cal elles n'ont jamais manié la truelle, elles n'ont jamais caressé la chair d

Sois "amour" en toi - Père André-Marie

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  Si tu n’es pas "amour" en toi, tout ce que tu feras, verras, penseras, inventeras sera handicapé, "orphelin" de ce qu’il doit être vraiment : un abandon de l’être au présent. L’amour n’est jamais petit ou grand. Laisse cette dimension-là aux émotions, aux événements. L’amour est. Il ne se mesure pas. Il est tout entier dans ce qu’il est. Il est comme le vent, comme le temps et l’air ; ne l’enferme pas dans tes rêves.

Les questions - Eric-Emmanuel Schmitt

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  Les questions les plus intéressantes restent des questions. Elles enveloppent un mystère. A chaque réponse, on doit joindre un "peut-être" Il n'y a que les questions sans intérêt qui ont une réponse définitive. -  Vous voulez dire qu'à "Vie", il n'y a pas de solution ? -  Je veux dire qu'à "Vie", il y a plusieurs solutions,    donc pas de solution. -  Moi, c'est ce que je pense,    il n'y a pas de solution à la vie,    sinon Vivre.

Texte : Vie intérieure - François Garagnon

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  La vie est pareil à un vitrail. Du dehors c’est une tâche sombre et laide. Du dedans, c’est un prodige de beauté et de lumière. Il s’agit pourtant du même ouvrage, de la même transparence. Ainsi, sans le savoir, nous pouvons manquer le chef d’œuvre de notre vie, simplement parce que nous n’avons pas su passer de l’envers à l’endroit, du monde extérieur à la force du dedans. Photo : Rosace de la cathédrale Notre Dame de Paris

Bien vivre - Sénèque

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Hâte toi de bien vivre et songe que chaque jour est à lui seul une vie. _________________ Photo : - Jardin Hirondelle de Pornic -

Tous cousins ! - Frédéric

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Le généalogiste, ce chercheur d'ancêtres, le sait bien : nous sommes tous cousins, nous partageons le même sang. Un français "de souche" (croit-on) a toutes les chances de descendre - exemple parmi des milliers d'autres - d'un immigré espagnol venu au XVIe siècle, lui-même descendant d'un Lybien du XIIe siècle, lui-même descendant d'un habitant de Byzance au IIIe siècle... Chacun de ces individus ont engendré des générations et des générations d'hommes et de femmes, des centaines, des milliers, des millions. La fraternité de sang est une évidence pour tous les généalogistes. - Photo "The Roots" de Gael Davaux -

Le pot fêlé - Anonyme

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  Une vieille dame chinoise possédait deux grands pots, chacun suspendu au bout d'une perche qu'elle transportait, appuyée derrière son cou. Un des pots était fêlé, alors que l'autre, en parfait état, rapportait toujours sa pleine ration d'eau. A la fin de la longue marche quotidienne du ruisseau vers la maison, le pot fêlé n'était plus qu'à moitié rempli d'eau. Deux années passèrent, durant lesquelles la vieille dame ne rapportait qu'un pot et demie d'eau. Bien sûr, le pot intact était très fier de ses accomplissements. Mais le pauvre pot fêlé, lui, avait honte de ses propres imperfections et se sentait triste car il ne pouvait faire que la moitié du travail pour lequel il avait été créé. Il s'en confia à la vieille dame, mais celle-ci sourit et lui fit remarquer toutes ces fleurs qui poussaient sur son côté du chemin et rien sur l'autre : "j'ai bien vu ta fêlure et l'eau qui s'écoulait doucement, alors j'ai sem

Optimisme volontaire - Claude, bénévole

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  L’homme peut être pessimiste de nature, et optimiste de volonté. Bien sûr, il existe l’optimiste béat, du moment présent, fait de bonne santé, de beau temps ou de beau soleil… Mais fugitive est son humeur… Je préfère l’optimiste volontaire, pas à tous crins, mais conscient, qui dans chaque être, chaque événement, cherche le bon côté, celui qui peut relativiser toutes menaces… Solide est son humeur… Il a cette liberté, de l’intérieur, qui le tire des sables mouvants pour envisager l’au-delà du moment présent, sans être aspiré par le rêve de sa situation précaire. Il est celui qui espère, et qui sait, par expérience, que même le mal peut être transformé. Il est agissant, pour rassembler et pacifier, donner l’harmonie, apporter l’espoir au présent , comme neuf et nouveau chaque matin, Il recommence avec le jour, avec la pesanteur, mais avec toute l’expérience de passé. Ni très exubérant, ni nécessairement drôle, il est simple, discret, souriant. Il pa

D’autres faims – Mère Teresa

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Le riz ou  le pain, que je donne à l'affamé ramassé dans la rue apaiseront sa faim. Mais celui qui vit dans l'exclusion, le manque d'amour et une grande peur, combien il sera difficile de combler cette faim-là. Vous qui habitez en Occident, bien plus que la pauvreté matérielle, vous connaissez la pauvreté spirituelle, et c'est pour cela que vos pauvres sont parmi les plus pauvres. Parmi les riches, il y a souvent aussi des personnes spirituellement très pauvres. Je trouve qu'il est facile de nourrir un affamé ou de fournir un lit à un sans-abri, mais consoler, effacer l'amertume, la colère et l'isolement qui viennent de l'indigence spirituelle, cela demande beaucoup plus de temps.