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Affichage des articles du juin, 2024

Si tu prends soin de moi - Hubert Renard

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  Si tu espères en moi, même quand je doute, Si pour m’accompagner, tu modifies ta route, Si tu comprends sans mot mes peurs et mes soucis, Si le geste convient et aussi la tendresse, Si, avec moi, silencieusement, tu pries, Le soleil de ta présence Réchauffera mon corps endolori. Comme le grain de blé tombé en terre Devient herbe nouvelle au sortir de l’hiver, Je comprendrai alors, qu’avec moi, tu choisis la vie.

Les superlatifs de la vie - Anonyme

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Le plus beau jour de sa vie : aujourd’hui. La plus grande distraction : le travail. Le plus grand handicap : la peur. La meilleure amie de l’homme...    Ou La meilleure façon de grandir...    Ou La plus grande part du bonheur : l’humilité. La chose la plus facile : se tromper. Les meilleurs professeurs : les enfants. Le plus grand défaut : l’égoïsme. Le plus grand besoin : le bon sens. Le plus grand destructeur de vie : le découragement. Le sentiment le plus dangereux : l’envie. Le plus beau cadeau : le pardon. La plus belle chose au monde : l’amour. _________________

Le handicapé - Guy Gilbert

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Le handicapé souffre, autant moralement que dans sa chair. La société l’enferme dans son corps, Comme elle enferme le Noir ou le Jaune dans sa couleur. Les incivilités commises contre les handicapés sont légion. On voit juste qu’ils n’ont plus d’appuis sur leurs pieds, point barre ! Les voitures des bien-portants se garent à leur place ; Leurs toilettes réservées sont toujours occupées, etc. Personne ne semble imaginer combien leur vie quotidienne peut être compliquée. La société crée le handicapé, Comme le raciste crée le Noir ou le Juif. Le handicapé est tout simplement un homme, Une femme, un enfant, comme toi. Ce qui le meurtrit, c’est surtout l’indifférence. Comme s’il était contagieux… Terrible sentiment de solitude ! Quand on reproche à un jeune son handicap, On ne le regarde pas, on le juge. Apprenez à le regarder avec les yeux de l’émerveillement ! 

Un petit héros ordinaire - Un médecin anonyme

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  Un jour, un enfant est arrivé aux urgences gravement accidenté. Les parents et le petit frère se sont précipités à l'hôpital pour entendre le médecin dire qu'il lui fallait une transfusion de sang de toute urgence. Or, le petit frère était le seul à être compatible pour son frère. Alors, avec l'accord des parents, le médecin demanda au petit frère, avec beaucoup de précautions, s'il acceptait de donner son sang pour sauver son frère. Le petit garçon hésita, regarda ses parents, regarda son frère, et regarda le médecin et l'infirmière, puis finit par répondre : "d'accord !" La transfusion fut un succès et permit au grand frère de s'en sortir sans trop de dommages. Au sortir de la salle de transfusion, le médecin, bienveillant, vint voir le petit garçon, et lui demanda s'il avait des questions à lui poser à propos de ce qui s'était passé. Il en avait une, en effet ; après avoir hésité un peu, le petit garçon demanda au médecin : "

Seuil de tolérance - Roland Gori

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  Notre seuil de tolérance à l'agitation s'est abaissé :  Les héros de "La Guerre des boutons",  roman de 1912 qui racontait l'affrontement de deux bandes d'enfants rivales,  seraient aujourd'hui envoyés en centre éducatif renforcé.  

Texte : Le prochain - Robert Guelluy

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  Le prochain est un être concret, réel, c'est avec tous ses défauts que Dieu aime et se fait présent à nous, d'une présence exigeante en même temps que prête à nous enrichir. On considère autrui comme inconditionnellement aimé de Dieu, On est attentif à sa dignité de personne humaine, On reconnaît en chacun les dons de Dieu, On respecte Dieu chez autrui, on y voit autre chose qu'un instrument, même de Dieu... On respecte en autrui les lenteurs de Dieu, le mystère de ce que Dieu attend précisément de lui, Respecter en lui le Seigneur, pour ne pas le traiter comme une chose.

Introspection ? – Robert Guelluy

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- Photo "Introspection #5"  de Imageation -  Ne pas confondre vie intérieure et introspection :  Ma foi doit me libérer de la tendance instinctive à m'occuper de moi-même, afin de m'occuper de Dieu. _________________________

Questions de temps – Amarik

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« Vite ! » - « Pas l’temps ! » -«  Dépêche-toi ! » - « C’est pas l’moment »… Suis-je esclave du temps ?  -- Non si je comprends tout ce qu’il est vraiment : Non pas seulement une somme de minutes, d’heures ou d’années Qu’on cherche constamment à compresser pour plus de rentabilité, Mais tellement plus, tellement mieux, au point qu’il peut mener jusqu’à l’éternité. Quand il m’arrive de lâcher prise, et de remettre le temps en perspective, Alors je peux découvrir l’attente féconde qui aboutit au moment ajusté : Comme ces neuf mois de présence inaccomplie en la mère, Et son attente patiente, paisible et confiante du trésor annoncé,  Jusqu’à l’incroyable arrivée, enfin, de la merveille du monde ! Le temps devient alors un début, une genèse, un projet, un avenir, Une espérance, parfois déçue, mais toujours renouvelée, Un don total, jusqu’à l’oubli de soi si léger à porter, un objectif unique : L’avenir offert, inconnu car donné, jusqu’à l’accomplissement d’une autre réalité.

Amour et vérité - Pape Benoît XVI

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L’amour "Caritas" (1) donne une substance authentique à la relation personnelle avec Dieu et avec le prochain. Il est le principe non seulement des micro-relations : rapports amicaux, familiaux, en petits groupes, mais également des macro-relations : rapports sociaux, économiques, politiques. L’amour est une force extraordinaire qui pousse les personnes à s’engager avec courage et générosité dans le domaine de la justice et de la paix. C’est une force qui a son origine en Dieu, Amour éternel et Vérité absolue. Chacun trouve son bien en adhérant, pour le réaliser pleinement, au projet que Dieu a sur lui : en effet, il trouve dans ce projet sa propre vérité et c’est en adhérant à cette vérité qu’il devient libre (2) . Dépourvu de vérité, l’amour bascule dans le sentimentalisme. L’amour devient une coque vide susceptible d’être arbitrairement remplie. C’est le risque mortifère qu’affronte l’amour dans une culture sans vérité. Il est la proie des émotions et de l’opini

Lâcher prise - d'après Rosette Poletti

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  Lâcher prise, c'est renoncer à tout contrôler, A vouloir le bien de l'autre, C'est renoncer à prouver quoi que ce soit, C'est accepter que l'autre est l'autre, Et que moi-même, je suis qui je suis, et non pas qui j'avais rêvé d'être. Lâcher prise, c'est faire confiance, C'est signer un chèque en blanc sur l'avenir, sur cette vie et sur ce qui lui fait suite. C'est cesser de faire le procès de la vie qui ne nous donne pas ce que nous en attendions. En fait, lâcher prise, c'est commencer à être vraiment heureux car le bonheur, c'est comme un sillage : il suit fidèlement celui qui ne le poursuit pas. Si on s'arrête pour le contempler, pour le saisir, il s'évanouit aussitôt. A partir du moment où l'on peut lâcher prise, où l'on ne désire plus être heureux à tout prix, on découvre que le bonheur, c'est cette capacité de garder les mains ouvertes plutôt qu'agrippées sur ce que nous croyon

Prends le temps - Proverbe Irlandais

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  Prends le temps d'aimer, c'est le secret de l'éternelle jeunesse ! Prends le temps de lire, c'est la source du savoir ! Prends le temps d'écouter, c'est la force de l'intelligence ! Prends le temps de penser, c'est la clef de la réussite ! Prends le temps de jouer, c'est la fraîcheur de l'enfance ! Prends le temps de rêver, c'est un souffle de bonheur ! Prends le temps de rire, c'est la musique de l'âme ! Prends le temps de vivre, car le temps passe vite et ne revient jamais !

La souffrance - D'après Robert Guelluy

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  La souffrance modifie mon comportement, m'éloigne de la Présence divine en moi. Si je choisis de la fuir : En m'étourdissant dans le divertissement, dans le bruit de mes occupations : mon âme est alors accaparée par le monde extérieur. En me durcissant, en me raidissant, en me révoltant contre cette souffrance : mon cœur se ferme. En me décourageant, en me laissant écraser par elle : je n'ai plus d'amour. Ignorer la souffrance, la nier, y succomber… sont de fausses solutions qui nous accablent encore plus. Dieu nous donne de l'intégrer en nous comme partie incontournable de la vie, comme un chemin de progrès, d'évolution : l'accueillir, recevoir Dieu en elle, l'assimiler dans une nouvelle synthèse intérieure qui deviendra plus riche de lumière et d'amour, de capacité de comprendre et d'aimer. Toute souffrance est une invitation à un approfondissement de l'âme, à un élargissement de notre faculté d'accueil. C'est une grande édu