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Affichage des articles du février, 2025

Pour un monde meilleur - Anonyme

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Pour faire pousser un monde meilleur, choisir un grand jardin, la terre  par exemple La nettoyer de toute amertume, avarice, méchanceté, haine, colère, jalousie, violence, délinquance... Y semer délicatement beaucoup d'écoute, d'amour, de compréhension. Laisser germer lentement afin que les cœurs s'ouvrent. Y ajouter une graine de tolérance, un sachet de gaieté et d'humour et un brin de tact. Arroser chaque jour de confiance en Dieu, cultiver patiemment le tout, avec amour. Lorsque les fruits seront mûrs, à consommer sans modération tout au long de sa vie. Ne pas oublier de distribuer cette technique de par le monde pour que chacun respire un grand bol de bonheur. - Photo "Jardin d'essai" de Mohamed Amine BOUKHOULDA -

Ce peuple paysan - Xavier Grall

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Ce peuple paysan parmi lequel je vis, je ne cesse d'en admirer la force, le caractère, l'ingéniosité, l'énergie. Ces hommes savent tout faire. Créateurs de la terre, planteurs de céréales et des arbres, rois méconnus des bêtes et des choses, ils vont dans les travaux et les jours, mesurés, raisonnables, et m'enseignant cette règle d'or de toute société humaine, voire de toute civilisation : la solidarité. ... Cette solidarité, était naguère, à la campagne, une nécessité vitale. Elle l'est beaucoup moins aujourd'hui à cause des progrès techniques qui y ont été apportés. Reste donc une très pure vertu. Hommes des villes, bourgeois, cette vertu-là, l'entraide, l'avez-vous toujours ? ... Il me plaît d'être inséré dans ce peuple d'hommes solidaires, hospitaliers, les hommes réels... Au fond, à bien y réfléchir, les hommes biens nés, les êtres bien élevés, c'est eux. De Botzulan, je leur adresse mon chaud merci. ...

La mort d'un enfant - Roland Giraud

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- Credit Image Creative commons - J'ai connu la détresse. Parce qu'un enfant, c'est la chair de sa chair. Perdre un enfant, c'est le grand malheur par excellence. Car c'est une chose qui n'est pas naturelle. ... Les moyens de m'en sortir ? ... On continue à vivre, à travailler. On peut vivre blessé ! Même si, dans mon cas, beaucoup de gens se sont mis à changer de trottoir. De très bons copains m'évitaient, et m'évitent encore, parce qu'ils ne savent pas quoi dire. Que dire au copain qui change de trottoir neuf ans après la mort de Géraldine ? j'ai envie de lui dire : "si cela t'était arrivé à toi, je t'aurais appelé." Je ne vois pas pourquoi on s'appelle quand ça va bien, et pas quand ça va mal. Quand ça allait bien, j'avais des dizaines de copains. La compassion, c'est demander à l'autre : "Y a-t-il quelque chose que je peux faire pour toi ?" Oui, je pense que l'on ...

Pauvreté et espérance - André-Marie

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  Sur le plan économique, industriel et financier, les pauvres n’ont plus rien à attendre de personne. C’est la raison pour laquelle il est absolument nécessaire de faire naître l’espérance. La compassion, la beauté, la bienveillance sont autant de mots féminins, comme la Sagesse, qu’il faut mettre maternellement au monde en nous. Et si nous nous greffions sur l’espérance, sur une attente à inventer, à nourrir, à laisser grandir, à abreuver de toutes les tendresses que la bienveillance nous inspire... Si notre vie intérieure était plus grande, le monde déborderait d’amour. Mais ce changement ne peut commencer qu’avec soi-même, et en « soi-m’aime ». Si l’on pouvait vivre avec soi et s’étonner d’exister, s’émerveiller d’être et accepter l’inattendu...

La marche - Jean-Yves Leloup

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La marche est l'occasion d'une imagination créatrice, dont on manque dans notre quotidien et qui nous permet de trouver une nouvelle issue à des situations qui nous paraissaient complexes ou insolubles. Marcher dans la nature nous révèle qu'on n'est pas là que pour travailler, réussir ou consommer, mais aussi pour contempler. Dans la vie, on est souvent dans l'intelligence qui calcule et qui mesure. Quand on marche, on est dans l'intelligence qui célèbre. On n'a plus envie de savoir, juste envie de remercier pour la beauté de ce que l'on voit : l'animal; la lumière, la personne, le paysage. On contemple, on rêve. Le paradis perdu, c'est la communion de tous les êtres. La chute, c'est être tombé d'un état de communion à celui d'une consommation qui consume.

Le doute - Etienne Dalher

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Il vous est arrivé de douter des choix que vous avez fait, douter de l'activité que vous exercez et de son bien fondé, de son utilité douter de vos amis : sont-ils sûrs, sont-ils fidèles ? douter aussi de la confiance que les autres vous font ou non, douter de vous-mêmes aussi parfois... Et au niveau de la foi, douter de la religion : "et si tout cela n'était pas vrai, si, au lieu d'être une révélation, c'était simplement une invention humaine pour se sécuriser, pour avoir moins peur de la mort et de l'avenir, et si tout cela n'avait jamais existé, et si Dieu n'existait pas ?" Le doute est paralysant : on est dans une incertitude : que faire, que penser ? mais le doute est aussi positif puisque révélateur de notre soif de vérité ; celui qui doute redoute de se tromper, il aspire à être dans le vrai. Vous êtes envahi par le doute ? vous êtes donc un bon chercheur de vérité. Le doute ne peut jamais être une erreur... s'il on ne l...