Texte : Heureuse faiblesse - Jean Vanier

Qu’on soit enfant ou vieillard,
la faiblesse n’est bienheureuse que si l’on est aimé.
Sinon, c’est l’enfer.
Il faut que le vieillard soit aimé pour ce qu’il est,
non pour ce qu’il fait,
par quelqu’un qui lui dise :
« Je t’aime comme tu es. »

La question de savoir si je suis aimable est très profonde.
Au fond, vous vous demandez toujours secrètement :
« Est ce qu’il y a des gens qui s’intéressent
non pas à ce que je fais,
mais à ce que je suis vraiment ? »

Et vous avez besoin d’une vraie rencontre,
dans une pauvreté
qui ne cherche aucun pouvoir.

- interview de La Vie (www.lavie.fr)- 

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