Texte : Petites et grandes joies - Anselm Grün

Cerisier
- Photo "Cerisier" par Ouistitis

Nous ne pouvons modifier nos émotions par la force, ni les programmer. Mais il dépend de nous de nous mettre en route vers la source de joie qui coule au fond de notre âme. A chacun sa porte d'entrée. Pour l'un, ce sera la beauté de la nature, pour un autre, la musique, pour un autre encore, la prière et le silence.

Evidemment, nous ne devons point nous contraindre à toujours être joyeux. Il suffit de croire que la "joie imprenable" demeure au fond de notre être. Alors, dans les périodes de deuil ou d'angoisse, nous saurons qu'elle ne nous abandonne pas.

Notre tâche, c'est de parvenir toujours au contact de celle-ci en nous ouvrant aux petits bonheurs du quotidien : la joie de vivre, de travailler, de faire des rencontres, de bavarder avec quelqu'un, de partager un repas.

Car il importe de savoir que le fait de goûter à une multitude de petites joies, parfois invisibles au quotidien, est le chemin vers la "joie parfaite", cette haute expérience dont parle Jésus. Lorsque la joie nous traverse, notre coeur se dilate.

C'est alors que nous nous ouvrons, non seulement à Dieu, mais aussi aux êtres humains autour de nous, à la beauté de la nature, et aux nombreux présents que Dieu et les hommes nous offrent chaque jour. Pour notre bonheur.


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