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La différence... l'indifférence ? - Renée Capiten

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  Quel est ce monde fait de souffrance ? Quel est-il, chargé de tant de violence ? Chacun peut vivre avec ses différences ; Être autrement, ne veut pas dire sentence…. Un jour, nos pas se sont croisés sur le chemin ; Ma vie était satin, la tienne était chagrin… Tu craignais des tristes lendemains Tu voyais bien noir ton destin… Dans ta main j’ai mis ma main, Dans tes yeux j’y ai mis les miens. Alors des fleurs se sont écloses dans ton jardin Et je t’ai vu sourire enfin !... Il faut rompre le mur du silence Pour que chaque vie soit espérance. Pour donner un sens à chaque existence, La différence ne devra jamais mener à l’indifférence.

D’autres faims – Mère Teresa

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Le riz ou  le pain, que je donne à l'affamé ramassé dans la rue apaiseront sa faim. Mais celui qui vit dans l'exclusion, le manque d'amour et une grande peur, combien il sera difficile de combler cette faim-là. Vous qui habitez en Occident, bien plus que la pauvreté matérielle, vous connaissez la pauvreté spirituelle, et c'est pour cela que vos pauvres sont parmi les plus pauvres. Parmi les riches, il y a souvent aussi des personnes spirituellement très pauvres. Je trouve qu'il est facile de nourrir un affamé ou de fournir un lit à un sans-abri, mais consoler, effacer l'amertume, la colère et l'isolement qui viennent de l'indigence spirituelle, cela demande beaucoup plus de temps.

Solitude - Entendu par un bénévole

  Avant, je travaillais et on discutait avec les collègues. J'allais faire mes courses et le vendeur me parlait du temps qu'il fait. J'emmenais les enfants à l'école et on papotait avec les autres parents. Même quand je marchais dans la rue il y avait quelqu'un pour parler, blaguer, vivre ! Maintenant, je suis au chômage, ou malade, ou vieux, et je suis seul chez moi. Je vais au supermarché de la ville voisine puisqu'il n'y a plus de magasin dans mon village ou mon quartier, et personne ne me parle plus du temps... même aux caisses : les gens sont trop pressés trop stressés, trop préoccupés ou trop fermés à l'inconnu qui passe... Mes enfants sont grands, vivent au loin : plus d'école non plus, et si peu de visites... Dans la rue, plus personne ! tout le monde reste bien calfeutré dans sa voiture ou devant son poste de télévision, bien au chaud, bien à l'abri, bien dans son clan, bien dans son look ! Aujourd'hui, je ...

Texte : Confort confit - Adrien Candiard

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Il y a des conforts agréables, comme il y a aussi des conforts glauques, des conforts où on est malheureux, des conforts où on crève de solitude, mais qui restent des conforts tout de même. Il n’est pas bon pour l’homme de rester toujours confit dans la même confiture... C’est l'autre qui, par sa détresse matérielle ou morale, par ses idées qui me surprennent, par ses manières de faire qui ne sont pas les miennes, vient m’empêcher de devenir un vieux garçon spirituel, perclus d’habitudes qui deviennent vite des manies. Mon réflexe sera de me protéger de ces autres qui remettent en question ma vie bien agencée... Celui que j’ai sous les yeux, c’est ce frère qui m’agace, ce frère dont la détresse m’inquiète et que je ne veux pas voir ; ce frère fait à l’image de Dieu, dont il est, de l’aveu même de Dieu, l’icône la plus ressemblante.

Citation : Isolement et solitude - Denis Vasse

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L'isolement semble à la solitude Ce que le mutisme est au silence. Se taire implique que l'on ait quelque chose à dire. Etre seul suppose la possibilité d'être ouvert au monde

Texte : Ils vivent à nos portes - Albert Hari

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Ils vivent à nos portes, Dans notre rue, Dans le métro… Dans tous ces lieux Où nous ne faisons que passer. Ils ont élu domicile. Savons-nous leur apporter la chaleur D'un regard, un mot, Un geste de réconfort ? ___________________

Vidéo 5mn : Emmanuel - Glorious

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Texte : La culture de mise à l’écart – Pape François

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- Photo "Recherche d'emploi" de dwursteisen - Quand nous isolons les jeunes, nous faisons une injustice : nous les séparons de leur appartenance : leur famille, leur patrie, leur culture, leur foi… mais, nous ne devons surtout pas les isoler de toute la société ! Ils sont – vraiment – l’avenir d’un peuple ! Ils sont l’avenir parce qu’ils ont la force, ils sont jeunes, ils doivent pouvoir aller de l’avant. Mais à l’autre extrême de la vie aussi, les personnes âgées, sont l’avenir d’un peuple. Un peuple a un avenir s’il avance avec ces deux réalités : d'une part, avec la force  des jeunes pour le faire avancer et d'autre part, avec les personnes âgées car ce sont elles qui donnent la sagesse de la vie. Bien des fois, je pense que nous commettons une injustice envers elles : nous les laissons de côté comme si elles n’avaient rien à nous donner ; Pourtant, elles ont la sagesse, la sagesse de la vie, la sagesse de l’histoire, la sagesse de la patr...