Texte : Critiquer - Pape François

Chardon piquant

Le premier assassinat que l'on commet  envers son prochain, c'est la critique. Parler mal de quelqu'un en son absence, c'est le tuer. Le premier meurtre, c'est la critique, car en le critiquant, je l'enferme dans un rôle, je l'enferme dans son masque, dans un sarcophage, un cercueil. Il est mort.  Je ne lui ai pas passé la vie. Je ne pourrai pas aller chercher la vie en lui. Et je tue un peu ma propre âme. Je sens la mort.

On tue à partir de la critique ! Il nous faut faire violence pour ne pas critiquer car plein de choses s'éveillent en moi et cela me fait du bien de déverser mes critiques : je me sens mieux : j'ai tué quelqu'un !

 Pourtant, quand je prends sur moi de ne pas la critiquer, j'ouvre cette personne à la vie. j'ai le droit d'être en désaccord avec elle et je lui dirai, mais je ne la critique pas : c'est une personne.

C'est un véritable acte de transformation de moi-même : je vous invite à vivre cette expérience. - La joie produite dans son action de miséricorde c'est "l'indicateur" de la vie chrétienne.
__________________

Photo : Chardon


Commentaires