Texte : L'amour est quelqu'un - Robert Guelluy


Le plus grand dénuement de l'homme est de n'avoir personne à aimer, et n'être pas aimé... Le christianisme nous révèle que l'Amour est Quelqu'un, à l'affection inépuisable pour nous, et qui nous appelle à l'aimer sans mesure... C'est ainsi que le croyant est comblé d'amour.

Pour le croyant, aimer c'est vivre, c'est donner et recevoir sans calcul.
Être capable d'aimer vraiment dans le désintéressement, d'une affection qui n'assujettisse pas ceux que j'aime mais qui au contraire les fasse eux-mêmes, les fasse ce que Dieu veut.
Savoir aussi accepter d'être aimé.

Voir toutes choses, nous voir, avec les yeux de Dieu : ainsi, nos déficiences nous imposeront les réformes nécessaires.

Quand je n'aime pas :
Je m'avilis car je perds le sens moral
Je perds ma liberté car elle est la spontanéité de l'amour
Je perds le bonheur, car il est toujours dans une générosité ; car elle est la spontanéité de l'amour
Je perds le bonheur, car il est toujours dans une générosité ; c'est ce qui le distingue du plaisir qui attache l'homme à lui-même, car la recherche de soi ferme l'âme, tandis que l'oubli de soi l'épanouit.

Quand j'aime :
Je me fais semblable à Dieu, à son image et sa ressemblance
Je me dépasse, sans calcul, en désintéressement
Je participe à la façon d'aimer de Dieu
Je me veux, je veux les autres tels que Dieu nous veut, et non pas ce que j'ai intérêt à ce qu'ils soient.
Je suis totalement désintéressé, généreux sans réticence, autant pour donner que pour recevoir

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